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Sevran va de l’avant sur le logement social

Publié le 09/11/2022
Via les garanties d’emprunt accordées aux bailleurs, en octobre dernier, la Ville cherche à élargir son offre de logements sociaux. Et à améliorer aussi la qualité des nouvelles constructions. Explications.

C’est un chiffre qui clignote aussi en rouge dans cette période de crises en tous genres :

enoctobre dernier l’Agence nationale de contrôle du logement social dressait un sombre constat pour les candidats au logement social : la file d’attente pour obtenir un HLM continue de s’allonger dans l’Hexagone puisque seuls 11 % des 3,4 millions de demandes nationales ont été satisfaites en 2020, soit une baisse de 2 points par rapport à 2019. Et Sevran qui fait partie des choix de plus de 8 000 demandeurs de logements sociaux en Ile-de-France n’échappe pas à ce constat.

Ce qui n’empêche pas la Ville d’agir en mobilisant par exemple la possibilité offerte aux collectivités de réserver jusqu’à 20 % de logements auprès de chaque bailleur social auquel elles octroient alors des garanties d’emprunt.

Lors du dernier Conseil municipal du 13 octobre, quatre garanties d’emprunt ont ainsi été accordées à l’Immobilière 3F pour l’acquisition ou la construction de près de 160 logements. Un patrimoine qui sera donc en partie ouvert à des Sevranais et Sevranaises en attente d’un logement à loyer modéré.

Une voie concrète pour activer le marché du logement social que la Ville veut désormais continuer d’utiliser « mais en allant plus loin que les seules garanties d’emprunt, explique Sébastien Bastaraud, adjoint au Maire en charge de la politique de l'habitat et du logement. Lorsqu’on met en œuvre des garanties d’emprunt, on doit aussi porter des exigences sur l’entretien du bâti ou des parties communes », expose encore l’élu sevranais.

Pour la ville, la négociation du système de garanties doit donc être un moyen de discuter au préalable avec les bailleurs « des exigences d’une ville à vivre et pas simplement d’une ville-dortoir », conclut Sébastien Bastaraud.

En prévoyant, par exemple, des projets qui animeront les nouveaux bâtiments comme l’installation de jardins partagés sur des toits-terrasses ou en pied d’immeubles.
Une manière de faire en sorte que les garanties d’emprunts laissent donc une empreinte pas uniquement financière... 

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